2 jours de pêche

On rappellera que notre association est non-réciprocitaire et qu’il est impératif d’avoir acquitté les taxes piscicoles nationales assorties du permis de pêche « tourisme ». Des restrictions de pêche sur le cours inférieur ont été mises en place pour limiter la pression de pêche. Le domaine est totalement ouvert les samedi, dimanche, lundi et mercredi.

Sur deux jours (samedi & dimanche ou dimanche & lundi), voici quelles sont nos suggestions :

Premier jour : samedi

Matin : parcours de La Roche-Maurice

Tour de chauffe sur la basse Elorn entre la station de potabilisation de Pont ar Bled et le bourg de La Roche Maurice. Les places de stationnement jalonnent la rivière et il est facile de se garer. Sur ce segment la rivière est large et facile à pêcher. Négliger les radiers surpeuplés de petites truites, chercher les parties courantes et plus profondes.

Après-midi : à la découverte des affluents

Parcours de Traon Louarn sur le Quillivaron, affluent se jetant dans l’Elorn à hauteur de Landivisiau. Un joli parcours de quatre heures, assez technique. De très nombreuses truites nerveuses, mais d’une taille n’excédant pas les 30 cm. La voiture sera laissée à Traon Louarn, à l’entrée du chemin de petite randonnée qui s’enfonce dans les bois.

La vallée est magnifique, boisée, parsemée de prairies humides. On s’arrêtera à la fontaine de Sainte-Anasthasie, vestige d’un culte proto-chrétien, sur la commune de Lampaul-Guimiliau souvent honorée, aujourd’hui encore, de bougies. Il se dit qu’y déposer une offrande avant la pêche est un gage de réussite. En faire de même après une session est un gage de succès pour la prochaine…

Soir : parcours-mouche

C’est bien évidemment vers le parcours mouche qu’il vous est proposé de terminer cette première journée. Il se situe au lieu-dit Le Quinquis, à une demi-douzaine de kilomètres en aval de Landivisiau. Le parcours est aménagé pour une pêche au fouet modérément technique. Il est régulièrement entretenu. L’ensemble du linéaire peut être exploité. La pratique de la graciation par une majorité de pêcheurs fait que la population de truites y est éduquée et méfiante.

Second jour : dimanche

Matin : Haute-Élorn, parcours aval de la pisciculture de Launay

Le véhicule devra être garé correctement. Un panneau signale l’entrée de la pisciculture et l’interdiction d’accès aux bassins. Il s’agira ensuite de descendre le cours de l’Elorn sur deux bons kilomètres à travers chemins creux, champs enfrichés et taillis à bécasse jalonnant le cours d’eau. Le parcours présente un profil souvent rapide, fait de petits radiers, de coulées plus profondes le long des berges bien tenues par des souches, de petits pools et de méandres. L’Élorn est ici un gros ruisseau encaissé et toujours bien en eau. La population de truites y est abondante avec quelques plus gros sujets de 30 – 34 cm.

Après-midi : Élorn moyenne entre Landivisiau et Sizun

La grosse dizaine de kilomètres entre ces deux agglomérations présente tous les profils possibles. La voiture pourra être garée sur le grand parking du centre de formation entre contrebas de la gare de Landivisiau. Vers l’amont, une fois traversée la route reliant Landivisiau à Sizun, la découverte de ce parcours met à jour la grande diversité des fonds, des courants, des profonds qui n’excèdent pas 80 cm…

Le temps passé sur ce secteur de l’Elorn n’est limité que par la fatigue du pêcheur ou l’arrivée de la soirée qui le portera vers d’autres lieux. Partant de Landivisiau et jusqu’au Pontic, ce sont quatre à cinq heures d’une pêche toujours dense qui attendent le visiteur.

Soir : Lac du Drennec

Ce qui frappe le visiteur prenant pour la première fois ses marques sur le lac du Drennec c’est tout d’abord l’environnement dans lequel se niche cette retenue d’eau artificielle de 110 hectares contenant 8,7 millions de mètres-cube d’eau.

C’est la seule partie des domaines de l’Élorn faisant l’objet d’un rempoissonnement artificiel au moyen de truites arc-en-ciel. Il s’agit de poissons d’un poids compris entre 400 g et 2 kg. En outre le lac abrite également une petite population de truites fario autochtones qui se reproduit dans ses deux affluents : l’Élorn et le Mougau.

Le lac possède un parcours mouche exclusif (rappel : no-kill pour la truite fario sur tout le lac) d’environ un kilomètre aux rives bien dégagées.