7 jours de pêche

Pêcher de manière soutenue à raison de trois sessions quotidiennes permet de saisir toute la diversité du domaine d’exercice de l’action de notre association.

Le programme proposé alterne la pêche dans la grande rivière comme dans ses affluents, mais également sur la Flèche, la Penzé et l’Horn, rivières distantes de quelques kilomètres et qui offrent des parcours, certes plus courts, mais agréables à fréquenter.

On rappellera que le domaine de pêche de l’Elorn est ouvert dans son intégralité les samedi, dimanche, lundi et mercredi. Les mardi, jeudi et vendredi les parcours du Bas–Elorn sont fermés afin de donner au poisson le repos biologique nécessaire à une bonne conservation du stock.

Nous préconisons systématiquement, pour la pêche aux leurres, d’ôter les hameçons triples pour les remplacer par des simples. Les décrochages ne sont pas plus nombreux d’une part, la survie des poissons après la capture et la remise à l’eau est bien plus importante.

Dans tous les cas de figure, une limite de trois truites de plus de 23 cm par jour est imposée de même, bien évidemment que la carte de notre association qui est non-réciprocitaire et donc non-adhérente à l’Entente halieutique du Grand-Ouest (EHGO).

Sur une semaine pleine (du dimanche au samedi suivant), voici quelles sont nos suggestions :

Premier jour : Dimanche

Découverte du domaine de pêche sur l’Élorn. Tous parcours ouverts. C’est une journée bien chargée et qui vous permettra de découvrir la richesse et la diversité des parcours. Cinq de ceux-ci sont d’une durée de 1h30, le dernier de trois à quatre heures pour les plus courageux. Les temps donnés correspondent à une pêche rapide qui n’a pas fonction d’exploiter l’ensemble des postes de manière rigoureuse, mais de prendre ses marques pour les six jours qui restent. À l’issue de la fréquentation de ces six parcours correspondant à une grosse dizaine d’heures de pêche, l’Elorn commencera à livrer ses premiers secrets.

Matin : Découverte du Bas-Élorn (deux parcours de 1h30)

Le Bas–Élorn recouvre les parcours situés entre Landerneau et Landivisiau.

Parcours de Pont ar Bled jusqu’à La Roche Maurice. La voiture sera laissée soit au bas du parcours au niveau de l’usine de production d’eau potable, soit à proximité du bas-bourg de La Roche Maurice. L’essentiel de ce segment de la basse-Élorn est dégagé et parfaitement apte à la pêche à la mouche. Il est également jalonné de touffes de saules et d’aulnes que seul le lancer ultra-léger peut exploiter dans tout leur potentiel.

Parcours du Canardic. Ce parcours plus minéral se situe à deux kilomètres en aval de Landivisiau. La voiture sera laissée sur l’une des nombreuses places de stationnement qui jalonnent la rivière. Parcours alternant milieux ouverts, accélérations de courant et parties plus couvertes.

Après-midi : Découverte de la Moyenne-Élorn (trois parcours de 1h30)

Parcours de Landivisiau – amont. La voiture sera laissée sur le parking du centre de formation situé le long de l’Elorn en contrebas de la gare. Déjà le milieu a changé et la couverture arborée est plus dense mais régulièrement entretenue. Parcours alternant les courants vifs et les coulées plus lentes.

Parcours du Pontic. La voiture sera laissée au lieu-dit le Pontic, au niveau du carrefour avec la route qui mène à Locmelar. Pêche sous une canopée suffisamment haute pour se prêter à la pratique la mouche mais toutes les méthodes sont possibles. L’Elorn circule sur des fonds de galets, les courants situés le long des berges sont à exploiter impérativement.

Parcours de Sizun – aval. La voiture sera laissée sur l’aire de parking au niveau du carrefour entre la route qui provient de Landivisiau et celle qui relie Landerneau à Sizun. Un chemin de terre descend à la rivière. L’Elorn y est plus intime avec une très belle maison traditionnelle, le moulin de Roz ar Vilin, à l’aval du parcours, un ancien bief bien courant qui n’est pas à négliger.

Soir (à partir de deux heures avant le coucher du soleil) : Découverte du parcours mouche

La voiture sera laissée au niveau du Quinquis à une demi-douzaine de kilomètres en aval de Landivisiau. Excellente diversité des postes avec des étranglements rocheux suivis de pools plus profonds, roches isolées en plein courant à surtout ne pas négliger. Ce sera également l’occasion de rencontrer des usagers réguliers passionnés par leur rivière.

Deuxième jour : Lundi

Élorn aval et découverte du lac du Drennec. Tous parcours ouverts.

Matin : aval Kerhamon

Ce petit parcours de deux heures marque la limite aval des eaux courantes. Encore plus bas, l’Elorn entre dans la ville de Landerneau et devient, pour quelques centaines de mètres, une rivière lente. A ce stade l’Elorn a collecté tous ses émissaires et est au maximum de sa force. Elle borde sur sa rive droite le parc mis à disposition des habitants et des promeneurs par notre association, sur sa rive gauche des prairies naturelles. L’ensemble du parcours est d’une profondeur moyenne, sans radiers, mais avec quelques profonds à débit soutenu toujours peuplés de truites dont la taille est supérieure à ce qu’il est habituellement possible de trouver sur l’Elorn. Quelques truites de mer y stationnent ainsi que de rares « slob trout », fario faisant la navette entre les eaux riches de l’estuaire et le milieu doux. Elles n’ont pas la couleur argentée des truites de mer mais en défendent chèrement leurs 400 à 600 g.

Après-midi : Grand parcours de la Roche-Maurice

Ce parcours se situe en aval et en amont du bourg de la Roche-Maurice. Il débute juste à l’amont de l’usine de production d’eau potable de Pont ar Bled située à 1 km à l’est de Landerneau et se termine dans les courants en amont de la Roche-Maurice. Sa durée est de quatre à six heures mais dès lors que l’ensemble des berges de la rivière sont accessibles, il est possible de le prolonger encore plus vers l’amont. C’est un parcours très diversifié sur une rivière qui mesure en moyenne dix à douze mètres de large et d’un débit toujours soutenu.

Soir : Découverte du lac du Drennec

Avec le parcours mouche, le lac du Drennec est le second atout majeur du domaine de notre association. Contrairement à nos usages sur les rivières avec une gestion patrimoniale proscrivant tout rempoissonnement, le cheptel du lac est régulièrement soutenu par des apports de truites arc-en-ciel. Il existe une population de truites fario de lac endémique de taille impressionnante mais l’essentiel de la pêche se fait sur du poisson non-autochtone, né en bassin et qui trouve rapidement ses marques. Le lac produit un effectif de petits cyprinidés (vairons, rotengles) qui fournissent le poisson-fourrage, une bonne population d’insectes (notamment des chironomes). La partie nord-est des rives du lac est réservée à la pêche à la mouche.

Troisième jour : Mardi

Découverte des affluents et de la Haute-Élorn. Pêche interdite sur la Basse-Élorn.

Matin : Découverte du Quillivaron

La voiture sera laissée devant l’ancienne ferme de Traon Louarn, non loin de la voie ferrée Paris-Brest. Un chemin de terre descend vers la rivière. Il est alors possible de descendre sur 500 mètres environ à travers bois ou de démarrer non-loin du lieu de stationnement. C’est l’affluent principal de l’Elorn d’une largeur de quatre mètres maximum, avec une population de truites que l’on pourrait presque qualifier de pléthorique. Tous les courants et les petits pools abritent une population nombreuse de poissons qui, néanmoins, sont d’une taille rarement supérieure à 30 cm. La rivière est souvent couverte et n’est que partiellement exploitable à la mouche. Elle l’est totalement au lancer ultra-léger.

Après-midi : Découverte du Dour Kam (ou Dourcame)

La voiture sera laissée à l’entrée d’un petit chemin agricole proche du pont qui enjambe la rivière sur la route qui relie Locmelar à Lampaul-Guimilau. La Dour Kam est la rivière-sœur du Quillivaron. Le débit est inférieur, mais on notera que la rivière est plus couverte. Autre similitude : une population de truites tout aussi abondante. Le parcours proposé peut débuter à 200 m à l’aval du pont puis se prolonger sur 2 km vers l’amont. Très beau fond de vallée, grande variété de profil de postes. Cette rivière est parfaite pour le lancer ultra-léger, plus difficile pour la mouche.

Soir : Découverte du Stain

La voiture sera laissée proche du pont de Kergoloenn après avoir emprunté la départementale 764, direction Carhaix à l’Est de Sizun puis pris le premier chemin communal à 1km sur la gauche. Ce parcours est bien dégagé sur 300m vers l’aval et plus de 700m vers l’amont. Il a fait l’objet d’un entretien qui a mis à jour un certain nombre de postes qui avaient été laissés à l’écart des hameçons depuis quelques années et permis d’avoir un meilleur accès pour les moucheurs mais aussi les adeptes du lancer léger. Il très bien fourni en petites truites astucieuses et vives. Pour la mouche, comme souvent sur ce type de profil, un modèle d’ensemble flottant de type Paysanne sur hameçon de 14 ou 16. Pour le leurre on rappellera la règle de l’hameçon simple.

Quatrième jour : Mercredi

Journée de pêche à basse émission de carbone entre La Roche-Maurice et Landivisiau. Tous parcours ouverts.

C’est à la fois une spécificité et un privilège de pouvoir proposer – il ne semble pas y avoir beaucoup de cas similaires en France – un parcours exceptionnel en prenant le train. En effet les gares de La Roche Maurice en aval et de Landivisiau en amont sont distantes d’une douzaine de kilomètres et sont toutes les deux bordées par l’Elorn qui y est d’un accès facile.

Ainsi en pêche vers l’amont (mouche sèche, nymphe ou cuillère), il suffit de laisser sa voiture à la gare de Landivisiau, de prendre un des trois trains qui desservent La Roche Maurice de bon matin (06h18, 07h04 et 08h20) ou de faire le trajet en sens inverse pour qui veut pêcher vers l’aval (07h19 ou 08h25) et arriver à destination après seulement sept minutes de trajet.

Suit une longue journée de pêche, sac au dos pour eau et nourriture, qui fera visiter l’essentiel du cours inférieur de la rivière, passer le long de moulins et de chapelles, visiter le parcours mouche, arpenter tous les profils proposés par l’Élorn pour finir en soirée à destination au terme d’une journée qui restera mémorable.

Cinquième jour : Jeudi

Journée des têtes de bassin. Pêche interdite sur la Basse–Élorn.

Matin : Pêche sur la Haute-Flèche

La Flèche est un petit fleuve côtier de 22 km qui prend sa source sur la zone humide jouxtant la base aéronavale de Landivisiau et se jette dans la Manche sur la commune Goulven. Le domaine de pêche de notre association ne concerne que le tiers supérieur de la Flèche en amont du pont de la route départementale 29. Toutefois, il est préférable de laisser la voiture à proximité de la ferme de Penmarc’h sur la commune de Saint-Derrien.

Le parcours proposé s’étend sur un gros kilomètre, 300 mètres en aval de Penmarc’h et 700 m en amont. Il présente un profil de gros ruisseau serpentant dans des prairies naturelles et une petite vallée dont les pentes sont le plus souvent boisées. Le paysage y est intimiste et rappelle un tableau de l’école paysagiste anglaise. A l’amont de Penmarc’h, la pêche à la mouche y est très facile.

Ce parcours a subi quelques pollutions sévères issues des élevages industriels et d’un méthaniseur qui font l’objet d’un suivi vigilant de la part de notre association. Des procès sont en cours. Il est convalescent et la graciation du poisson doit être systématique.

Après-midi : Pêche sur la Haute-Horn

Comme pour la Flèche le domaine de notre association ne concerne que la partie supérieure de l’Horn. Il s’étend sur quelques kilomètres en amont de la route départementale 19 qui relie Plouvorn à Morlaix.

La voiture sera laissée sur l’aire de stationnement proche de l’élevage industriel de Traonlen. On traversera ensuite deux grandes prairies vers l’aval pour démarrer là où la végétation couvrante proscrit de continuer plus avant.

L’Horn est ici un gros ruisseau toujours en eau mais l’exubérance de la ripisylve rend la pêche à la mouche plus difficile à partir de juin et, après cette date, la pêche à l’ultra-léger permettra de mieux exploiter les caches et les dessous de berge. Il n’en demeure pas moins que l’absence d’arbres sur l’essentiel du parcours est un atout pour la pêche au fouet. L’autre étant que c’est une rivière qui se réveille très tôt pour la pratique de la mouche sèche. Dès l’ouverture à la mi-mars, s’il fait beau ; dès avril, si les vents le permettent.

Cette partie de l’Horn peut être considérée comme ruisseau-pépinière pour le reste de la rivière. Par égard pour nos collègues de l’association de Saint-Pol de Léon qui le gère, la graciation (no-kill) est recommandée, l’absence de triple sur les leurres, comme toujours ; vivement encouragée.

Soir : Pêche sur la Haute-Penzé.

On parlera ici de fin d’après-midi et du soir tant la Haute-Penzé mérite l’attention. Notre domaine de pêche concerne là aussi la tête du bassin versant de la Penzé, l’autre grande rivière de cette partie occidentale de la Bretagne. La voiture sera laissée proche du point de la route départementale 18 qui relie Saint-Thégonnec à Saint-Sauveur. En amont se situe le domaine de pêche de notre association, en aval celui de nos amis de l’AAPPMA de Morlaix.

La Penzé est ici une petite rivière de quatre à six mètres de large, rapide, méandreuse, coulant sur un fond de galets et de graviers, négociant son chemin entre souches et petits pools plus calmes. Nous sommes sur les contreforts des Monts d’Arrée, la pente est plus forte, garantissant fraîcheur et oxygénation, un milieu salmonicole parfait. Le parcours suggéré dure de quatre à six heures jusqu’à la prochaine route.

La pêche à la mouche est technique, souvent assez difficile eu égard au dynamisme de la ripisylve. C’est un parcours parfait pour l’ultra-léger. Comme pour les autres rivières et par égard pour nos amis de l’AAPPMA de Morlaix, nous conseillons de débarrasser les leurres de leurs hameçons triples, ce segment de la Penzé parfait pour la reproduction des salmonidés contribuant à ensemencer d’ensemble de la rivière vers l’aval.

Sixième jour : Vendredi

Journée Haut et Moyen-Élorn, Lac du Drennec. Pêche interdite sur le Bas-Élorn.

Matin : Haut-Élorn, parcours aval de la pisciculture du Launay.

Le véhicule devra être garé correctement. Un panneau qui signale l’entrée de la pisciculture et l’interdiction d’accès aux bassins.

Il s’agira ensuite de descendre le cours de l’Elorn sur deux bons kilomètres à travers chemins creux, champs enfrichés et taillis à bécasse jalonnant le cours d’eau. Le parcours présente un profil souvent rapide fait de petits radiers, de coulées plus profondes le long des berges bien tenues par des souches, de petits pools et de méandres.

L’Elorn est ici un gros ruisseau encaissé et toujours bien en eau. La population de truites y est très abondante avec quelques plus gros sujets de 30 – 34 cm. C’est sans doute aussi ce qui explique la forte densité de loutres dont les épreintes parsèment les grosses pierres, les troncs couchés ou les souches émergentes qui parsèment la rivière.

Autre avantage de ce parcours et rançon de la proximité du lac du Drennec qui en alimente 95 % du débit, même par temps de pluie soutenue, les eaux ne se troublent pas. Tout au plus sont-elles piquées et légèrement teintées. Elles retrouvent rapidement une clarté, tout en enregistrant l’apport pluviométrique par un accroissement du débit. Des conditions parfaites pour mettre poissons et pêcheur en émoi.

Après-midi : Pêche sur le moyen-Élorn (amont de Boscornou, aval de Sizun)

Le véhicule sera laissé le long de route qui longe la rivière et relie Landivisiau à Sizun.

Le parcours suggéré démarre de la petite réserve biologique de Boscornou qui permet sur quelques centaines de mètres d’assurer une quiétude absolue aux poissons. Vers l’amont et sur deux à trois kilomètres, l’Elorn présente toutes ses facettes : petits pools bordant des souches profondes, faux-courants offrant des postes de chasse et d’affût, parties plus courantes sous les aulnes et les noisetiers dégoulinant de chenilles et autres insectes, fonds empierrés, couverts d’une mousse épaisse abritant des larves d’éphéméroptères, plécoptères et trichoptères… La population de truites est à l’avenant. Plus petites sur les radiers, moyennes dans les petits pools peu profonds, parfois surprenantes par leur taille là où les eaux se font noires, la profondeur des lieux leur assurant une certaine sécurité.

Soir : Lac du Drennec

Une seconde soirée est suggérée sur ce plan d’eau. Si la première n’a pas été convaincante, car, dans ce milieu, la truite arc-en-ciel retrouve aussi ses instincts et sa méfiance, ou même si cette journée a déjà été un succès, le lac du Drennec vaut vraiment le détour et accueille chaque saison des pêcheurs de Bretagne, de France et de Navarre. Une excellente adresse.

Septième jour : Samedi

Tous parcours ouverts

Matin : Bas-Élorn – Parcours de Brézal.

Ne serait-ce que par la présence de cette chapelle de la Renaissance bretonne, ce parcours serait déjà mémorable. Il se situe au beau milieu d’une partie du Bas–Elorn qui offre une grande variété de postes. Vers l’aval et à l’immédiat amont, des courants plus lents qui permettent de chasser le gobage ou de faire circuler plus lentement un leurre. Au pied de la chapelle des rapides qui rebondissent contre les rochers. Des courants soutenus et plus profonds, souvent situés le long des berges et qui sont parfait pour passer une nymphe ou un leurre. Des pools de 100 à 400 m² qui retiennent chacun un petit banc de truites. Vous êtes sur l’Elorn.

Après-midi : Dernière visite au Quillivaron

Autant terminer ce séjour en beauté et flatter son ego par un parcours où il faut vraiment mettre du sien pour attraper moins de six à huit poissons dans son après-midi, sauf peut-être par vents froids d’avril. Si les conditions sont favorables, il y a de fortes chances que ce soit le pêcheur qui demande grâce : il aura épuisé sa réserve de mouches ou de leurres ou, au bout du quinzième poisson relâché, il sélectionnera les postes pour ne chercher que les plus gros sujets. Le Quillivaron est un affluent à la fois généreux et indulgent.

Soir : Parcours mouche

Proposer cette dernière séquence sur le parcours mouche semble une évidence :

  • Pour la qualité de la gestion du parcours qui fait l’objet d’un entretien régulier afin d’éviter la coupe rase tous les dix ans.
  • Pour le soin avec lequel, entre façonnage des berges et dépôt de grosses pierres pour créer de nouveaux postes, notre association le modèle afin de de multiplier les abris et ainsi de tenir les plus beaux poissons.
  • Pour sa valeur en tant que lieu de sociabilité enfin, car, au-delà de l’acte de pêche, se rendre sur l’Élorn et son parcours mouche est aussi un moyen de rencontrer des pêcheurs ruraux ou urbains, locaux ou touristes.

La fermeture de la pêche du saumon 2025 se traduira, hélas, par une baisse de fréquentation de ce parcours recherché par des saumoniers qui venaient de toute la France et des pays voisins, voire d’Amérique du Nord.

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