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Publié le 10 décembre 2025
Dans la nuit du mercredi 3 décembre, les pluies de la nuit ont entraîné l’érosion des terres agricole situées en amont du ru qui alimente la salmoniculture du Quinquis. La mortalité dans les bassins où grossissaient plus de 11 000 jeunes tacons a été totale. Spectacle désolant que nos salariés ont découvert en prenant leur service jeudi matin. 15 mois de travail quotidien réduit à néant !
Rappelons que le dimanche 21 septembre, de fortes pluies avaient déclenché des coulées de boue issues de parcelles amont. La catastrophe avait été évitée grâce à la réactivité d’un salarié qui en pleine nuit par sécurité c’était rendu sur le site et avait pu prendre les dispositions techniques pour limiter les dégâts. Plus de 1 000 tacons avaient tout de même péri. Des dizaines de mètres cubes de terre, gravillons et sédiments avaient colmaté l’installation, avant de former un véritable cône de déjection dans l’Elorn à la confluence du ru du Quinquis.
Cette fois-ci, le coup a été fatal !
Lors de l’épisode de septembre, l’administration (DDTM) s’était rendue sur place ainsi que les techniciens du syndicat de bassin, afin de faire le point sur l’état du bocage et de l’occupation des terres agricoles (pente, état des cultures…).
Devant la récurrence des faits l’AAPPMA a décidé de porter plainte contre X.
La perte financière est de l’ordre de 18 000 euros pour l’association.
Le conseil d’administration qui gère cette salmoniculture depuis 1978 est sous le choc avec l’impression de gérer une installation située dans un véritable couloir d’avalanche…
À noter que le ru situé trois cent mètres en amont est également entièrement colmaté par les sédiments.
